
Le premier espace que l’on découvre sous la grande verrière qui recouvre la cour intérieur du bâtiment. Photo DB
La nouvelle Fondation Cartier a ouvert ses portes en octobre dernier, place du Palais-Royal, au coeur du Paris le plus touristique, juste en face du musée du Louvre, dans ce bâtiment haussmannien de 1885 qui abritait auparavant le Louvre des Antiquaires 1855 et dont l’intérieur a été totalement conçu et repensé par l’architecte Jean Nouvel.
Un nouvel espace consacré à l’art contemporain qui se déploie sur 8 500 m2 d’espaces accessibles aux publics, dont 6 500 m2 de surfaces d’exposition, inauguré avec un premier événement simplement baptisé « Exposition générale ». Premières impressions…
Par Dominique BANNWARTH
Sur une place du Palais Royal où le Louvre et le Conseil d’Etat se font face, à deux pas du Ministère de la Culture, la nouvelle Fondation Cartier se pose désormais comme un lieu « incontournable » de la capitale.
Déménagée du boulevard Raspail, cette institution prend désormais une nouvelle dimension beaucoup plus spectaculaire et certainement plus ambitieuse encore.
Se souvenir qu’à l’origine cet ensemble immobilier datant de 1885 abritait le grand magasin du Louvre n’est pas anodin, tant la nouvelle configuration de cet ensemble par Jean Nouvel redistribue les espaces et les volumes et suggère immanquablement une déambulation dans les rayons d’un grand magasin. De là à dire que le visiteur se mue en badaud faisant une sorte de shopping parmi les étalages proposés, il y a un pas que nous ne franchirons pas. A cet égard, le titre de ce premier événement de la Fondation Cartier dans son nouvel écrin, Exposition générale, fait référence aux expositions organisées au XIXe siècle par les Grands Magasins du Louvre.

Une oeuvre d’Agnès Varda. Photo DB

Cette oeuvre de Jean-Michel Othoniel est également visible de l’extérieur de la Fondation à travers la vitrine de la rue Saint Honoré. Photo DB

Une toile de Joan Mitchell cohabite avec une peinture de Damien Hirst. Photo DB

Diller Scofidio + Renfro, en collaboration avec Mark Hansen, Laura Kurgan, Ben Rubin, Robert Gerard Pietrusko et Stewart Smith, EXIT, 2008-2015. Installation audiovisuelle immersive d’après une idée de Paul Virilio. Photo DB

Une photo de Raymond Depardon.

Bill Viola

Le sous-marin utopique de Panamarenko. Photo DB

Fabrice Hyber et Sheroanawe Hakihiiwe. Photo DB

Projet pour le Kinshasa du troisième millénaire, « supra-maquette » du sculpteur Bodys Isek Kingelez. Photo DB


Tracing Falling Sky de
Sarah Sze. Photo DB

Dans un premier temps on peut se sentir déboussolé dans ce labyrinthe à la fois honrizontal et vertical destiné à être modulable et recomposable grâce à cinq plateformes mobiles…
Il faut toutefois se laisser aller à la logique des secteurs thématiques et des circulations proposés. Et dès lors, se concentrer sur l’offre exceptionnelle d’oeuvres issues de la collection Cartier…
40 années de constitution d’une collection exceptionnelle
Exposition Générale évoque quarante ans de création contemporaine internationale à travers 600 oeuvres de 100 artistes, créations emblématiques de la collection, enrichies de fragments d’exposition qui ont marqué la programme de la fondation parisienne.
