
L’édition 2025 de Paris Photo au Grand Palais. Photo DB
Pour sa 28e édition, Paris Photo a réuni 179 galeries et 43 éditeurs, dont 60 nouvelles participations et 222 exposants au Grand Palais du 13 au 16 novembre 2025. Quelques impressions en déambulant dans les allées…
Par Dominique BANNWARTH
Après Art Basel Paris, l’édition 2025 de Paris Photo a investi le Grand Palais offrant un vaste aperçu de la photographie contemporaine, de l’état du marché et des tendances de l’édition.
Dans la grande nef, Paris Photo se décline en plusieurs secteurs. Le secteur principal avec Prismes, Voices, Elles x Paris Photo, le secteur Digital et la partie Emergence à l’étage.
L’espace principal regroupe 138 galeries internationales dont 37 solo shows, 8 duo shows et 93 expositions collectives.

Un « mur » consacré à Sophie Ristelhueber, Prix Hasselblad 2025. Photo DB
Dès l’entrée du Palais- à l’instar du mur consacré à August Sander l’an passé – c’est une grande fresque de près de quarante mètres de longueur qui présente les photographies de Sophie Ristehueber, Prix Hasselblad 2025.

Sous le titre « No comment », 56 images de divers formats, grands et petits tirages, en noir et blanc ou en couleur, incarnent le propos toujours aussi radical et épuré de cette photographe de 76 ans qui définit ce projet par ces mots:
« Une promenade en forêt où le visiteur pourra cueillir les champignons qui lui font plaisir ».

Sur le mur présenté par la galerie Poggi, les oeuvres de Sophie Ristelhueber, Prix Hasselblad 2025. Photo DB

Photo DB
Au centre de cette mosaïque, un énorme gros plan sur un visage tuméfié, entouré de vues minérales, de ruines, de natures mortes, comme ce monde en ruine qui dès 1984, avec ses photos de Beyrouth, hantait son regard.
Dans cette thématique, baptisée « Prismes » et consacrée à des solo shows, , se distingue également l’accrochage monographique de Marisa Gonzales proposé par la galerie Isabel Hurley.

Sur le stand de la galerie Hurley, l’accrochage de Marisa Gonzales. Photo DB
La série Thermofax (1975-77) de Marisa González, réalisée à partir d’un dispositif de reproduction thermique, est montrée pour la première fois en France à Paris Photo.
Le contraste est évident, dans la démarche et dans la représentation du sujet photographié, entre les images de Ristelhueber et… les clichés de Martin Parr, toujours aussi éclatant de couleur, et de légèreté ironique dans le regard.

Photo Martin Parr chez Rocket.

Jack Davison, Portraits (Annie – detail), 2025 Courtesy of the artist & Cob Gallery
Dans le genre sinon spectaculaire, mais néanmoins performatif, la série de portraits du photographe britannique Jack Davison.
Ce dernier a voulu relever le défi de réaliser 90 portraits en 72 heures, y parvenant dans 88 cas, pour proposer cette galerie de visages en noir et blanc exposée à Paris Photo.
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« Voices »
Torbjørn Rødland

Photo Torbjørn Rødland
Gauri Gill

Une image de Gauri Gill dans la section « Voice »`
Emergence
Sylvie Bonnot

Le travail de Sylvie Bonnot présenté par Hangar .Photo DB
Bérangère Fromont

Au fil des stands
Claudia Andujar

Photos de Claudia Andujar
Valérie Belin

Catherine DeLattre

Mari Katayama

Photo DB
Mia Weiner

Photo DB
DIGITAL
Julieta Tarraubella

Yatreda

