Retrouvez toutes les éditions passées du O(ff) de Mulhouse Art Contemporain. Ce rendez-vous annuel était proposé en marge des deux biennales mulhousiennes organisées en alternance (Biennale de la jeune création contemporaine avec la participation de jeunes artistes issus des écoles d’art européennes et Biennale de la Photographie de Mulhouse).
À l’origine de ce rendez-vous annuel, une première édition initiée dès 2014 par Mulhouse Art Contemporain sous le titre « Mieux vaut l’art que jamais ».
Sous forme d’appels à projets ou de sélection par un jury, les artistes choisis sont tous intervenus dans l’espace public ou dans des lieux non prévus pour l’art contemporain: vitrines de commerces en friche, ancienne boucherie, place ou parcs publics, halle du marché, sous la dalle du marché, sous les ponts du canal, devant la gare, dans les panneaux publicitaires…
La première édition avait donné lieu également à un appel à projets pour les graphistes.
Il a été remporté par Jonathan Naas d’Overblitz qui a donné à cet événement annuel son identité visuelle, déclinée au fil des éditions, avec une version web imaginée par Pascal Auer et mis en ligne par Première Place.
Ce même graphiste, Jonathan Naas, a crée l’ensemble de la nouvelle charte graphique de Mulhouse Art Contemporain encore en place à ce jour.
2014 MIEUX VAUT L’ART QUE JAMAIS
« Mieux vaut l’art que jamais » exposition collective proposée par Mulhouse art contemporain dans le cadre des Ateliers ouverts, sur une proposition de la plasticienne et vidéaste Marie-Paule Bilger.
des œuvres de Julien Amillard, Marie-Paule Bilger, Ildiko Csapo, Pierre Friquet, Dana Popescu et Francine Zubeil, dans les vitrines de locaux commerciaux vacants, de la maison Engelmann (15, rue de la Moselle), de la Galerie (54, rue du Sauvage) et de l’ancien restaurant Marco Polo (6, rue de la Moselle).
O(ff)15 : sept artistes dans la ville
Cette première sous le label O(ff) a disséminé les oeuvres des sept artistes sélectionnés suite à l’appel à projets, dans divers lieux du centre-ville.
Gaëlle Crescent a investi les vitrines de la Galerie rue de la Moselle, Ahmet Dogan a posé ses maisons miniatures à la Maison Engelmann ainsi que dans le parc de la Bourse et place de la Concorde, Robin Gode a envahit tout l’espace de la salle des adjudications derrière l’Hôtel de Ville, alors que Capucine Vandebrouck a pris possession de l’ancienne boucherie casher de la rue de l’Arsenal. Enfin, Mathias Zieba a exposé ses créations dans la Maison du Patrimoine, place Lambert à côté du Temple Saint-Etienne.
O(FF)16 : CYRIELLE TASSIN AU MARCHÉ DE MULHOUSE
Cette édition a permis d’investit un nouveau lieu inédit : la halle du marché du canal couvert de Mulhouse. L’appel à projet a été remporté par une jeune artiste champenoise, Cyrielle Tassin.
Son travail intitulé « Obsolescence »‘ basé sur la photographie de sculptures de fruits et légumes, a été déployé dans la grande halle sous forme de grandes toiles tendues entre les piliers au-dessus des allées qui permettent de circuler entre les commerces.
Les commerçants ont été impliqués dans cette intervention artistique en diffusant chaque semaine une nouvelle carte postale d’une oeuvre de Cyrielle Tassin, offerte à leurs clients.
O(ff)17 : les « gestes de Laurent Lacotte
D’emblée, l’enjeu consistait à investir un territoire inconnu au départ, d’y repérer des lieux, des situations, des objets dans l’espace public et de réinterpréter en ces éléments.
Après les repérages des deux premiers jours, Laurent Lacotte a entamé son oeuvre performative par un premier « geste » en installant 200 bougies sous la dalle couvrant le marché du canal couvert.
Chaque geste de Laurent Lacotte s’inspire ainsi d’une rencontre fortuite, dans cette urbanité qu’il découvre au fil de son cheminement.
Il y projette des sortes d’objets « transitionnels » (bougies, guirlande, ballons, chandelier… ) qui vont réinterpréter la vision du lieu, lui proposer une nouvelle formulation qui chaque fois va interpeller le passant.
O(FF)18 : SUPERSTES SUR LA FRICHE DMC
Quatre jeunes artistes ont choisi d’investir une friche industrielle mulhousienne, en proposant des œuvres originales en écho au lieu marqué par la disparition. Ce projet s’inscrit dans le soutien apporté aux jeunes créateurs par Mulhouse Art Contemporain dans le cadre de son appel à projet 0(ff)18.
Une intervention dans l’espace public rassemblant les oeuvres de Juliette Clavaud, Alexandre Kato, JuliaTrouillot et Sébastien Lamoureix.
O(ff)19 : « Confrontations » dans les panneaux publicitaires
https://www.mulhouse-art-contemporain.fr/actualites/offs/0ff19-confrontations/ sont les deux lauréats de l’appel à projets lancé en mars dernier pour une œuvre numérique, inscrite dans le champ de l’art contemporain. Leurs vidéos seront déployées à Mulhouse du 10 au 17 juin 2019 sur le mobilier urbain – panneaux d’affichage numérique JC Decaux
O(ff)20 : Fauda, Fahd El Jaoudi à KM0
MAC, fidèle à ses objectifs de montrer l’art contemporain dans des lieux inédits à la rencontre de nouveaux publics, investit un nouveau site mulhousien : KMØ, pépinière de start-ups installée au cœur de la friche industrielle de l’ancienne SACM dans le quartier de la Fonderie. MAC y présentera pour la première fois le travail pictural et vidéo de Fahd El Jaoudi, artiste natif de Mulhouse, aujourd’hui installé à Paris, qui interroge notamment le rapport au signe et au corps dans les cultures judéo-chrétienne et arabo-musulmane.
O(ff)21 : « Au fil des fleurs » par Emmanuelle Jenny et Marie-Paule Bilger
Marie-Paule Bilger et Emmanuelle Jenny ont imaginé un parcours dans la ville sur les traces des premières manufactures du site DMC jusqu’au Musée de l’Impression sur étoffes.
Travaillant sur la flore du site DMC depuis 2019, Marie-Paule Bilger a inspiré Emmanuelle Jenny qui s’est approprié ces motifs pour les réinvestir graphiquement et sur des nouveaux supports.
Les œuvres issues de ce dialogue artistique sont visibles du 15 au 30 septembre 2021 en plusieurs lieux mulhousiens : sur le site DMC une installation accueille une toile imprimée qui se déploie telle une vague pour s’échouer dans les eaux du Steinbaechlein alors que s’affichent d’autres motifs dans les encoignures des fenêtres du réfectoire DMC ; les visiteurs de la bibliothèque municipale Grand Rue voient les portes vitrées s’ouvrir sur un motif appliqué en transparence ; de la même manière, d’autres œuvres sont visibles aux fenêtres de la Maison du Patrimoine, ainsi que sur un immeuble situé 10 rue de la Loi, rue où fut créée en 1746 la première manufacture mulhousienne ; le parcours s’achève avec la grande installation qui prend possession de la baie vitrée du Musée de l’Impression sur Etoffes.
2022 : « VALLES MARINERIS » SUR LES BERGES DE L’ILL
Si la série des 0(ff) s’est achevée en 202,1 en 2022, c’est sur les berges de l’Ill que MAC a coproduit l’exposition Valle Marinaris au travers de trois propositions : celles des photos de l’Atelier EXB, des images de Manon Lanjouère et de David de Beyter.
Valles Marinaris sur les berges de l’Ill. Photo DB
2023 : « SPACED OUT » À LA PISCINE DE L’ILLBERG
En 2023, ce fut l’événement exceptionnel de « Spaced Out » une proposition interactive d’expérience en réalité virtuelle dans les bassins de la piscine de l’Illberg, un concept créé par Pierre Friquet/PYAre.
« Spaced Out » à la piscine de l’Illberg. Photo DB
2024 : « ‘MONUMENTS ET IMMORTELLES » À LA CHAPELLE SAINT-JEAN
En 2024, c’est la chapelle Saint-Jean qui a servi d’écrin à l’exposition organisée dans le cadre la Biennale de la Photo de Mulhouse, en partenariat et en co-oganisation avec Mulhouse Art Contemporain, « Monuments et immortelles », faisant découvrir deux artistes : la Française Léa Habourdin et le Lituanien Andrej Polukord. Un rendez-vous qui s’inscrivait dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France.
Les photos d’Andrej Polukord à la Chapelle Saint-Jean. Photo DB